Alain Brochery est un professionnel du spectacle. C’est avec de grands noms tels que Yvan Chiffre, Yves Mourousi, Jean Richard, etc. qu’il apprend l’art de la mise en scène. Avec Richard Almet, dans les années 80, il est a l’origine du Stunt en France. Recordman du monde de vitesse en Wheeling, il marque les esprits avec ses Weelhing en Goldwing, 1er stunter a réussir cette prouesse, mais aussi dans l’originalité de ses shows ou il n’hésitepas à se présenter au public avec élégance : chemise blanche, nœud papillon, redingote, impensable pour l’époque. Tout un symbole le nœud pap’ et la chemise blanche, un profond respect de l’artiste pour ceux qui viennent l’applaudir
C’est de cette expérience , au plus près du public, que naitra sa passion pour le show. Sentir, écouter, « comprendre » le public, devient pour lui un leitmotiv qui, encore aujourd’hui le porte et lui donne envie d’organiser des événements spectaculaire.
Il devient une référence des « new concept race », il créé et produit: le Guidon d’Or, le Dragstermania, le Short Track de Paris (en plein bois de Vincennes !), les Championnats de France et d’Europe supermotard, avec les plus grands noms que l’histoire de la moto ait compté : Lawson, Rainey, Mamola, Gardner, Malherbe, Jobé, Goeboers, Peterhansel, Chambon, etc. Il détient toujours les records d’affluence du circuit de Montlhéry et du circuit Carole : 24.000 spectateurs pour l’effroyable Dragstermania à Monthléry et 14.800 pour l’incroyable Guidon d’Or à Carole !
Les plateaux de cinéma l’éloigne des évènements moto, il devient « Stunt Coordinator » avec 400 films à son actif… il double les plus grandes stars dont la plus mythique : Monsieur Robert De Niro.
Avec la Grande Fête Nationale de la Moto, sa course unique au monde , le X-Roadster, et son coté festif unique, 2014 marque son retour a l’évènementiel moto. Alors que les circuits se vident et que l’ensemble du milieu se morfond sur cette « fatalité », Il revendique un raisonnement qui lui a toujours réussi : « ce ne sont pas les spectateurs qui n’existent plus, ils sont là, quelque part… c’est le « contenu » de ce qu’on leur propose qui n’existe pas…comment savourez sans saveur, pour quelles raisons le public se déplacerait il ? posons nous cette question »
Les retombées médiatique, les commentaires qui ont « noyé » les réseaux sociaux de la 1ere GFNM et du X-Roadster, lui ont donné raison.
« Lorsque l’on croit avoir atteint les sommets, l’on a tendance a oublier le plus beau : s’attaquer au ciel »